Le 31 décembre prochain, la juge Dominique Bélanger prendra sa retraite de la Cour d’appel du Québec, où elle siège depuis le 2 novembre 2012. Diplômée de la Faculté de droit de l'Université de Montréal (LL.L. 1979), elle a été admise au Barreau en 1980, puis a complété sa scolarité à la maîtrise en droit commercial en 1981. Après avoir débuté sa carrière en pratique privée au sein du cabinet Chicoine et associés à Varennes, elle se joint au cabinet Stikeman Elliott à Montréal, où elle se spécialise en litige civil et commercial. En 1986, elle passe au Service du contentieux de la Ville de Québec, puis chez Kronström Desjardins. En 1991, elle fonde sa propre étude connue sous le nom de Pâquet Bélanger. Au cours de sa carrière d’avocate, la juge Bélanger a enseigné pendant plus de dix ans à l’École du Barreau de Québec. Elle a été pendant près de vingt ans animatrice lors du Séminaire sur les techniques de plaidoirie du Barreau du Québec. Elle a également occupé plusieurs postes au sein de l’Association du Jeune Barreau de Montréal, du Jeune Barreau de Québec ainsi que du Barreau de Québec.
Nommée membre du Tribunal administratif du Québec en 1998, elle y est affectée principalement à la Section des affaires économiques et à celle du territoire et de l’environnement. Elle accède à la Cour supérieure le 21 avril 2005, où elle est coordonnatrice des recours collectifs, responsable du district de Montmagny et ensuite de celui de Beauce. Elle a été nommée à la Cour d’appel le 2 novembre 2012 et a été juge coordonnatrice de la division d'appel de Québec de juin 2018 à juin 2022.
Au sujet de la juge Bélanger, la juge en chef a déclaré: « Modèle pour tous, la juge Bélanger est une collègue remarquable : préparation irréprochable, fine juriste, efficace, respectueuse, courtoise et auteure de motifs clairs, convaincants et humains rendus avec célérité et empathie. Sa collaboration exceptionnelle à titre de juge coordonnatrice a permis à la Cour d’appel de poursuivre efficacement ses activités judiciaires durant la crise pandémique, dans le meilleur intérêt des justiciables. Son engagement irréprochable envers la Justice a été le fil conducteur de son travail tout au long de sa carrière. Les collègues de la Cour et moi lui souhaitons une belle retraite et la santé pour réaliser tous ses projets et ses rêves. »