Le 30 novembre prochain, la juge Claudine Roy prendra sa retraite de la Cour d’appel du Québec, après plus de 17 ans comme membre de la magistrature. Au moment de sa nomination à la Cour d’appel, le 17 août 2017, la juge Roy siégeait à la Cour supérieure du Québec, et ce, depuis 2003. Elle était auparavant associée au sein du cabinet Ogilvy Renault (maintenant Norton Rose Fulbright), où elle était membre du groupe des litiges et coordonnatrice de l’équipe de recherches et de l’équipe de droit administratif. De 1980 à 1994, elle a travaillé à la Commission des services juridiques. Elle est également auteure de multiples ouvrages et articles juridiques.
La Cour d’appel a bénéficié de la rigueur intellectuelle de la juge Roy. Sa parfaite maîtrise de dossiers complexes, entre autres en matière d’actions collectives, est évidente à la lecture des nombreux jugements et arrêts qu’elle a signés. Beaucoup d’entre eux soulevaient des enjeux importants et font désormais jurisprudence. « La juge Roy est une juriste remarquable. Elle a su contribuer aux travaux de la Cour grâce à sa profondeur d’analyse, sa polyvalence et ses connaissances étendues du droit. En mon nom personnel et au nom de tous les collègues de la Cour, nous lui offrons nos vœux les meilleurs à l’occasion de sa retraite » a déclaré la juge en chef Manon Savard.