Cour d'appel du Québec

L'honorable Manon Savard

Originaire de Montréal, la juge en chef Manon Savard a été admise au Barreau du Québec en 1986 après avoir obtenu une licence en droit de l’Université de Montréal et un baccalauréat en administration des affaires de l’Université McGill. Ses études en droit et en administration lui ont mérité de nombreux prix et bourses d’excellence.

Avant d’être nommée juge, elle a exercé le droit pendant 23 ans comme avocate, puis associée, au sein du cabinet Ogilvy Renault, aujourd’hui connu sous le nom de Norton Rose Fulbright. Durant ces années, elle a développé une expertise pointue et reconnue dans les domaines du droit de l’emploi et du travail ainsi que du droit administratif. Elle est d’ailleurs l’auteure de nombreux articles sur ce premier sujet. Soucieuse de faire davantage connaître ses champs d’expertise, elle a donné des conférences et a enseigné à l’École de formation professionnelle du Barreau du Québec.

Elle a également été membre du Conseil consultatif du travail et de la main-d’œuvre qui donne son avis au ministre du Travail sur toute question relevant de sa compétence, dont les questions législatives en matière de droit de l’emploi et du travail.

De 2009 à 2013, elle a siégé à la Cour supérieure du Québec notamment à la Chambre civile et administrative et à la Chambre commerciale. Au cours de son passage à la Cour supérieure, l’honorable Manon Savard s’est grandement impliquée et engagée en contribuant à plusieurs travaux au sein de comités et de groupes de travail. Elle a été membre du Comité de planification de l’Association canadienne des juges des cours supérieures ainsi que membre du Comité du règlement de procédure civile et responsable du Comité des étudiants stagiaires de la Cour supérieure du Québec.

Nommée juge à la Cour d’appel du Québec en 2013, l’honorable Manon Savard en est devenue la 21e juge en chef le 10 juin 2020. Elle est vice-présidente du Conseil canadien de la magistrature et participe régulièrement et avec enthousiasme à ses activités. Elle est également co-présidente du Comité pour la promotion et le développement de la formation en français de l’Institut national de la magistrature ainsi que membre du Comité d’action sur la modernisation des activités judiciaires, qui promeut les pratiques innovantes dans l’administration de la justice. Elle a également travaillé à la mise sur pied du greffe numérique de la Cour d’appel du Québec et continue d’œuvrer aux initiatives visant à améliorer l’efficacité du système de justice.