Cour d'appel du Québec

Éléments architecturaux- Montréal

Ornement présent au-dessus de chaque porte d’entrée, à l’intérieur des salles d’audience.  Il s’agit d’une allégorie classique de la justice où l’on peut voir la balance de la justice (symbole d’équilibre et d’équité) ainsi que le glaive (symbole de force et de sanction (peine capitale)).

Armoiries du Québec dans la salle des pas perdus

Origine.

Les armoiries du Québec, de l'Ontario, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse furent adoptées par décret de Sa Majesté la reine Victoria le 26 mai 1868 et modifiées par décret du lieutenant-gouverneur en conseil en 1939.

Composition.

  • Deux fleurs de lis bleues sur fond d’or pour souligner l'origine française de la majorité de la population.
  • Le «léopard» ou lion passant or sur fond rouge pour rappeler les liens du Québec avec la Grande-Bretagne.
  • Un rameau de trois feuilles d'érable, la feuille d'érable étant décrite comme un symbole propre au Haut et au Bas-Canada.

Historique

À l’origine, les armoiries n’avaient que deux fleurs de lis probablement pour symboliser le désir de la Couronne britannique de ne pas usurper les armoiries des Bourbon (France), lesquelles étaient composées de trois fleurs de lis d’or sur fond bleu. À la suite de diverses propositions exprimées, le gouvernement se dota en 1939 d'armoiries reflétant l'histoire politique du Québec. Il est à noter que, contrairement aux usages suivis par les autres membres de la fédération canadienne, le Québec se dota d'armoiries sans avoir recours aux autorités britanniques.

À l’époque, le second étage abritait notamment les bureaux des officiers de liaison, des officiers de la Couronne, de la magistrature, ainsi que le bureau d’anciens premiers ministres (par ex. messieurs Duplessis et Taschereau). En effet, au cours des années 30, 40 et 50, le bureau du premier ministre du Québec se trouvait dans cet édifice.  Ce fut le cas jusqu'à l'inauguration de l'édifice Hydro-Québec, sur le boulevard Dorchester d'alors (devenu le boulevard René-Lévesque).

Ci-dessous puit de lumière dans la salle des pas perdus.  L’édifice Ernest-Cormier comptre 23 puits de lumières; le but étant de miser sur l’éclairage naturel pour éclairer l’édifice.

Luminaire situé sur le podium dans une salle d’audience

Plafond à caisson de la salle Lafontaine qui a complètement été restauré pendant trois mois par quinze artisans durant les rénovations majeures au début des années 2000. Les coloris tel qu’on peut les voir actuellement sont fidèles à ceux d’origine.

Le plafond de la salle Lafontaine est fait de véritables motifs en bas-reliefs contrairement aux plafonds des autres salles qui sont des peints en utilisant la technique du trompe-l’œil.

Photo des portes d’entrée prise de l’intérieur de l’édifice.

Porte d’entrée de la salle de médiation

Les rampes ont été conçues par Edgar Brandt et sont faites de laiton et de bronze.  Elles s’inscrivent dans un style Art déco.

Mobilier Cormier

À l’époque, les architectes dessinaient non seulement l’édifice, mais également les meubles devant orner le nouveau bâtiment. Le mobilier Cormier avait été éparpilé avec le temps dans divers édifices gouvernementaux.  Plusieurs meubles ont été retrouvés et ont été rapatriés dans l’édifice Ernest-Cormier à l’occasion des travaux de rénovation (2002 à 2004). Le mobilier dessiné par Cormier porte la plupart du temps sa «signature», à savoir une insertion d’ébène noire, comme celle apparaissant dans les lambris des salles d’audience.

Torchères de chaque côté des portes d’entrée extérieur

Torchères d’inspiration égyptienne réalisées et dessinées apr Edgar Brandt (1880-1960), premier grand maître-ferronnier du XXe siècle. Cormier ne fait que préciser les dimensions et le genre de lumières. Les pieds des lampadaires extérieurs sont ornés de fleurs de lotus dans un motif diagonal répétitif.

Vue du plafond du vestibule extérieur.